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Le journal des Fribarbe

Le journal des Fribarbe
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12 mai 2006

V pour Vendetta

Si on parlait un peu de ce film génialissime que j'ai été voir l'autre jour.

L'histoire pour commencer. On se situe dans un futur pas si lointain que ça. l'Angleterre est tombé sous la coupe d'un régime totalitariste ressemblant un peu au Nazisme. La population a accepté cette état des choses,de peur du terrorisme... ça vous rappelle rien?? Si forcement. Dans ce film on prend bcp d'actualité, un peu ( bcp?) du gouvernement Bush assaisonné d'un film de superhéro vraiment pas comme les autres. En effet le héro est plus complexe que dans n'importe lequels des films tiré d'une BD. A la fois on le comprend et on l'approuve mais en même temps on ne peut que trouver ces méthode ( le meutre) pas forcement très "super". Le spectateur se trouve en fait à la place d'Evy, l'héroine du film interprétée par Nathalie Portman (grrrrr..), qui se retrouve plongée dans le clan de la libération un peu par hasard après avoir été sauvée par V ( le héro) d'un viol. Elle même est à la fois partagée par les actes de V qui mène son combat contre le régime en place plus par esprit de vengeance que pour une réel cause humaine. En plus le film est vraiment bourré d'action, dans un Londres gothique qui en fout plein les yeux tellement c'est beau visuellement tout ça sur un scénario des frères de la Matrix. Pour ce qui est des acteurs, Nathalie Portman est sans aucun doute aussi belle que talentueuse ( un des ces meilleurs rôles) et Hugo Weaving ( l'agent Smith de Matrix) réalise un tour de force en jouant avec un masque sur le visage pendant tout le film. En bref, j'y étais allé sans trop savoir à quoi m'attendre et j'ai été conquis par ce film.

Superbes Acteurs, un max d'action, un scénario impecable... Mais que demande le peuple!

Sunkilmoon

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28 avril 2006

Présentation

Bonjour les Zoulous!

Vous assistez en ce moment même à mes premiers cyber-pas sur un blog, alors je vous prie d'être indulgents si je dérape ou m'emporte quelque peu. Le seul fait d'imaginer que ces lignes vont bientôt figurer sur la grande toile me donne un début de tournis! D'ailleurs (après avoir regardé bêtement mon écran pendant 15 minutes) j'ai songé à écrire alternativement une recette de cuisine, une liste de films, un résmé de livre, une formule de physique, une blague sur les belges, une lettre d'amour, un conseil de tricot... Tout ça pour finalement me rendre compte qu'en fait, je ne m'étais pas encore présentée, et qu'il était donc plus sage de commencer par celà (vous voyez qu'avec un peu de réflexion on arrive à déplacer des montagnes!) Alors voici donc:

Je suis la Rhubarbe, fidèle alliée de la Frite, toujours à l'affut d'un bon café et d'une occasion de rire. Comme celle-ci l'a précisé, nous nous connaissons depuis nos premières heures de torture sur les bancs de la médecine: un cours d'anatomie si je me souviens bien. Dès le deuxième jour de bourrage de crâne effreiné (surtout qu'on avait enchaîné avec la CHIMIE, cette horreur) nous avons ressenti simultanément le besoin d'une petite consolation et nous nous sommes retrouvées en moins de deux aux Brasseurs - le bistrot le plus proche de la sortie de métro - devant une panaché.

Après c'est un peu long à expliquer, mais à coup de séances de bibli, de pots en ville et de fous rires dans les auditoires on est dévenues aussi inséparables que le tibia et le péroné! Comme vous le voyez, je l'ai suivi et retenu ce fichu premier cours d'anat!! "Malheureusement" pour moi, ça n'a pas suffi et notre satanée capitale m'a gentillement invitée, après deux ans de labeur, à prendre la porte de sortie (le genre d'invitation qu'on ne peut pas refuser...si vous voyez le tableau) Je dis "malheureux" avec des guillemets parce que je ne le considère plus aujourd'hui comme tel. Je suis retombée sur mes pieds, et je m'amuse désormais beaucoup à l'université de Fribourg dans des études de lettres où je potasse avec passion des tas d'Histoire contemporaine et déglutis avec un peu moins de plaisir ma seconde branche: le français, qui n'est à mon sens pas la plus passionnante des occupations mais tout de même très prometteuse pour l'avenir de prof ou journaliste auquel je me destine! Donc tout est bien qui finit bien: la frite et moi on s'entend désormais...comme Proust et sa Madeleine, la bière coule toujours à flots aux brasseurs, et on réussit encore à rire jusqu'à ce que crampe abdominale s'en suive.

Mon surnom m'a naturellement été donné par la Frite, qui en avait assez de se faire nommer ainsi sans avoir sa propre réplique (la canaille!). Alors elle a réfléchi dans sa barbichette quelques instants et a soudainement exclamé : "Rhubarbe!!! Tu te surnomeras Rhubarbe!!" Et Amen, la sentance était tombée... et deux ans après elle me plaît toujours!

26 avril 2006

Le Code Da Vinci

Ha le Code Da Vinci de Dan Brown, qui ne le connaît pas? Il y a deux semaines, j'ai décidé de profiter de mes quelques temps de vacances pour lire "le livre-dont-tout-le-monde-parle", celui qui défraie toutes les chroniques et qui persiste à rester en tête des listes de best-sellers. J'ai choisi de suivre le troupeau donc et j'ai acheté l'ouvrage.

Tout d'abord, j'ai fait une erreur. Dans ma fénéantise, j'ai choisi la version traduite en français... mauvaise idée ma petite Frite, très mauvais idée! Je n'ai pas d'autres choix que de dire que le texte est mal écrit. Les phrases sont mal tournées, le vocabulaire très pauvre et... bref ce n'est de loin pas un chef d'oeuvre de littérature. Mais sachant qu'on ne juge jamais de la qualité stylistique d'un livre sur une traduction, je me suis procurée la version anglaise. Et bien ce n'est pas plus brillant. Je m'en sors assez bien en anglais, sans toutefois être une pure bilingue, mais j'ai assez lu de textes dans cette langue pour reconnaître un style intéressant d'un style peu recherché. Le Code Da Vinci, est définitivement écrit comme un roman de gare... Moi qui suis une inconditionnelle de Flaubert et de ses phrases parfaites, je suis un peu... déçue dirons-nous.

Mais je continue gaillardement la lecture du roman, persuadée que parfois un contenu excellent peut éclipser un style un peu rudimentaire. Et c'est là que s'ouvre tout le débat. Honnêtement, l'intrigue n'est pas meilleure que toute autre que l'on pourrait trouver dans un polar correct. Un historien spécialisé dans les symboles est soupçonné de meurtre et une jeune membre de la Police parisienne vient à sa rescousse pour tenter de l'aider à prouver son innocence. Investigations, courses-poursuites, preuves, réflexions, révélations, bref tous les bons éléments d'un roman policier sont présents. Mais comme on le sait tous, ce qui fait l'intérêt du Code Da Vinci est sans conteste le sujet qu'il aborde: l'Eglise, le Saint Graal et l'origine même de Jésus. Sur le fond, je ne doute pas de la véracité des faits avancés par l'auteur. De toute façon, ils doivent être étayés de façon excellente s'il veut que l'on accorde ne serait-ce qu'un peu de crédit à son livre. Ses propositions quant à l'origine du Prieuré de Sion ou l'essence du Saint Graal sont probablement fondées sur de véritables suppositions, admises par les professionnels de la symbolique religieuse. Ce n'est pas cela que je remets en cause. Mais une fois de plus, la façon de mener le récit gâche quelque peu le plaisir.

L'auteur nous envoie toutes sortes d'informations à la figure, comme pour montrer que "lui, il sait". J'ai eu l'impression, au fil du roman, de lire un résumé des connaissances de l'auteur, le tout enrubanné dans une intrigue banale. J'ai lu de nombreux romans historiques et je n'ai jamais ressenti cela auparavant. Les écrivains construisaient une véritable intrigue, sur fond de vérité et réussissaient à inclure des informations sans que le lecture ne se sente pris pour un idiot. Il m'a semblé que Monsieur Brown était extrêment pressé de nous faire savoir ce que nous ignorions, au travers de longs monologues informatifs qui s'intègrent mal à l'histoire. Ce livre ressemble à une sorte de journal de potins, mais emballé dans une jolie couverture de roman. Le but de ce livre semble être de faire un scandale. Et bien c'est mission accomplie!

Et c'est là la seule critique positive que je ferais à cet ouvrage. Le Da Vinci Code ose s'aventurer là où tous les autres se sont arrêtés: il attaque et remet en question la Sainte Eglise, ce pilier de toute notre société judeo-chrétienne. Malgré son style désagréable, Dan Brown sait poser les bonnes questions: et si toute la Bible n'était qu'une farce? Il a osé dire tout haut ce que certains pensent tout bas. Et pour ce qu'il dit, son livre m'a interpellée. Je n'ai pas aimé la forme, mais j'ai su apprécier le contenu. Et je tire mon chapeau à cet homme pour son audace.

En somme donc, si vous êtes amateurs de bons livres bien écrits et qui laissent passer leur message avec finesse et doigté, le Code Da Dvinci n'est pas pour vous. Mais si vous êtes peu regardant quant au style de l'auteur, alors il vaut la peine de s'y attarder. Les questions que soulève ce roman sont intéressantes et permettent de méditer un peu sur le monde dans lequel nous vivons.

La Frite

26 avril 2006

La série Grey's Anatomy

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"Pince, bistouri, fil de 0.7, Babcok, aspiration..." Tels sont les mots que vous risquez d'entendre dans cette nouvelle série médicale créee en 2005 et prévue pour l'été 2006 sur les écrans français. Mais qu'est-ce qui se cache derrière ces mots barbares de chirurgien en plein exercice de son art? Meredith Grey se réveille avec difficulté ce matin-là. Un étrange sentiment de froid et de mal à la tête, signes évident d'une soirée trop arrosée, se font sentir. A ses pieds dort un homme. Pas moche, pas vieux, mais elle ne se souvient plus de son nom. Soudain, elle a un sursaut de lucidité. Elle est en retard et c'est son premier jour d'internat en chirurgie. D'un coup de pied pressé, elle réveille son prince charmant et lui signifie clairement de dégager le terrain, aujourd'hui est un jour important. Elle ne sait pas encore qu'elle va le recroiser plus tard dans les couloirs de l'hôpital...

Quelques temps plus tard, elle débarque dans les vestiaires du service de chirurgie. Elle enfile casaque et stéthoscope et suit ses camarades de volée. Miranda Bailey, surnommée "la Nazi" les attend de pieds ferme. L'accueil est moins que glacial et ce sont 7 années de course folle qui démarrent pour nos jeunes recrues. Après la lecture de ces lignes, on pourrait s'attendre à trouver une bête resucée d'Urgences, la série phare débutée dans les années 90. Et bien foi de Frite, je vous rassure, il n'en est rien. Grey's Anatomy a su tracer sa route et trouver son ambiance. S'il fallait comparer cette série à d'autres du genre, je dirais que Grey's Anatomy est un savant mélange entre Urgences et Scrubs. Le côté réaliste et professionnel de la série de Michael Crichton est bien présent, illustré par le décor parfait de l'hôpital Grace de Seattle, par les rutilantes blouses bleues des chirurgiens et par les termes techniques absolument corrects. Ici aussi on suit des patients au fil des épisodes, chacun avec son histoire, ses peurs et ses maladies. Néanmoins, le sang est le spectacle est beaucoup moins présent. Pas de patient hémoglobiné ou hurlant à plein poumons parce qu'une hache est bizarrement plantée au milieu de son front. L'univers médical sert ici de prétexte pour raconter la vie de 5 jeunes internes débutants dans le métier de disciple d'Hippocrate. Izzie, Geaorge, Alex, Meredith et Cristina commencent la plus longue période de leur vie sous nos yeux et nous allons suivre leurs progrès. Illustration en image:

Crisitina Yang (Sandra Oh)

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Alex Karev (Justin Chambers)

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Meredith Grey (Ellen Pompeo)

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Izzie Stevens (Katherine Heigl)

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George O'Malley (T.R Knights)

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Voici nos 5 joyeux internes que nous suivrons tout au long des saisons. Leurs vies sentimentales, amicales, professionnelles. Leurs peurs, leurs joies et leurs angoisses feront partie de notre quotidien pendant les 42 minutes que durent chaque épisode. Ces 5 loustics sont à l'origine du côté plus détendu et drôle de la série. Leur ignorance et leur jeunesse donnent lieu à des situations cocasses, voir loufoques. Certaines sont exagérées au possible ce qui donne lieu à de bons fous-rire, comme de les voir tout les 5 courir dans les couloirs comme des gamins pour espérer décrocher la timbale et passer quelques heures au bloc. Les astuces pour avoir les faveurs du titulaire et passer ainsi au bloc sont hilarantes elles aussi. Leur fraicheur donne un côté plus léger à la série, au travers notamment d'esxcellents dialogues souvent piquants et très dynamiques. La bande-son pop-rock et moderne aide encore à rendre la série vivante et pétillante.

A mon avis, ce qui rend cette série si attractive et originale réside dans le fait que les héros ne sont de loin pas des supers chirurgiens déjà bien doués. Ce sont de jeunes gens à peine sortis des études, et comme on le leur fait savoir au début du pilote, à présent les médecins, ce sont eux. Que de poids sur les épaules! On verra leurs réussites mais surtout leurs erreurs. Il faut dire que certains d'entre eux sont particulièrement doués pour se fourrer dans des situations impossibles!

Bref, une excellente série que je vous invite à découvrir au plus tôt. Et même si elle ne renouvelle pas le genre, soyons honnêtes, elle crée sa propre athmosphère qui saura en séduire plus d'un. Les personnages sont très attachants et il devient vite intéressant, voire nécessaire pour les plus accros d'entre nous, de suivre leurs mésaventures. Si par hasard vous souhaitiez en apprendre plus sur cette série, je vous invite à visiter et à vous inscrire sur le forum Grey's Anatomy. Vous y trouverez de bons résumés, portraits et discussions.

La Frite

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26 avril 2006

Ouverture du blog des Fribarbe

Bienvenue sur le blog des Fribarbe

Ah mais sapristi! Je vous entends d'ici, marmonner sur la première faute d'orthographe de ce blog... Les Fribarbe sans "s", absolument scandaleux! Et bien non, c'est totalement volontaire. Fribarbe est une sorte de marque déposée, et donc ne possède pas de pluriel, par décision des auteures... Mmmmah pour une fois qu'on peut librement choisir une exception dans la langue française! Mais que peut bien signifier ce mot étrange? Il s'agit en fait de la contraction de deux surnoms: La Frite et Rhubarbe, c'est à dire nous!

Qui est la Frite? C'est moi! Je suis une jeune romande de 23 printemps (et toutes ses dents même!). J'étudie l'art difficile de devenir médecin à la Faculté de Médecine de notre vénérable Université de Lausanne. Je vais aborder ma troisième année lors de la rentrée d'octobre. J'ai écopé de ce surnom par suite de mon insistance, une journée d'été, à vouloir à tout prix manger des frites. Mes amis présents sur le moment m'ont alors affublée de ce sobriquet qui est désormais resté.

Quant à Rhubarbe, et bien c'est l'autre! Ma fidèle amie Rhubarbe de 21 ans pour sa part. Nous nous sommes soutenues dans notre long est difficile combat du passage de la fatidique première année de Médecine. Que d'heures passées ensembles sur les livres de physiques, l'anatomie des invertébrés primitifs ou des poissons à écailles dures (les Crossoptérygiens, mais oui, c'est eux!). La bibliothèque crée des liens, et des solides! Malheureusement, même l'amitié la plus brave ne désobéit pas aux lois des statistiques et il arrive que quelques croix mal placées provoquent un changement de route professionnel. C'est ainsi que Rhubarbe prit le chemin de l'Université de Fribourg où elle y étudie les lettres désormais, et avec talent s'il vous plaît! 

A présent que tout le petit monde est dignement présenté, parlons du blog. Qu'allons-nous bien pouvoir y fourrer? Ohhh mais des tas de choses mes amis! Tout ce qui nous passionne, nous intrigue ou nous interpelle. Un fait divers, la recette du gâteau au chocolat de grand-maman (oui hein sait-on jamais des gens pourraient être intéressés...), la nouvelle série télévisée en vogue ou le dernier film sur nos récrans. Comme l'un des buts de ce blog est d'apprendre à rédiger et construire des articles, ils seront écrits le mieux possible. En retour, nous vous demanderons un petit commentaire...? Histoire de pouvoir nous améliorer et évoluer. 

Voilà, sur ce, il ne me reste plus qu'à vous souhaiter une bonne visite des lieux. J'espère que vous serez nombreux à venir fouiner dans le journal des Fribarbe! 

La Frite et Rhubarbe

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